Là-bas dans le passé



Là-bas dans le passé


Là-bas dans le passé
Des femmes célèbrent dans leur bouche
La saveur des grenades
Provoquent la mort, l’angoisse défraîchie
Et toi toujours trompé par les séparations
Tu pleures une ou deux heures
Et tu fais descendre le cercueil avec précaution
Dans une tombe éclairée par l’étonnement aveugle
Pour que  la mort espiègle
Qui s’appuie sur leurs seins
Ne sois pas terrorisée par le crissement amer
Sur tes lèvres

Mais entre toi et elles nulle différence
Tes larmes imprégnées de l’odeur du lait
Sont les leurs
Ta posture nocturne entre l’amour
Et le sommeil malade
Est la leur
Ta conversation privée avec le miroir
Pendant qu’il lime la lumière rusée dans tes mains
Leurs sanglots devant un cœur qui dévoile en s’éloignant
Un peu de ce qu’elles ont caché
Dans leurs poitrines
L’attardement de la canitie juvénile
Dans la prétention de l’idée stupide

Comment ont-elles poussé en toi
Mangé ton cœur
sont-elles devenues toi
se sont-elles accaparées ton rêve
Ton corps
Ont-elles occupé ta triste photo de larmes
Suspendues dans le temps?
Dis-moi d’où mon nom a été coupé
Pour savoir les reconnaître

Là-bas dans le passé
Et plus précisément
Dans une partie du passé
Des femmes se brisent devant ton cœur
Alors lis l’Histoire avec prudence
Pour savoir comment tu tombes sans cesse
Dans leurs filets !!

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